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La  petite  histoire  des  sciences  des  nanoparticules

1996
Fin XXe
2006
Début XXe
2004 et 2005
2007
-753 av JC
IVe ap JC
1974

Les Romains mélangeaient déjà des cendres volcaniques provenant du Vésuve avec de la chaux et de l'eau afin d'obtenir un mortier léger particulièrement résistant aux intempéries mais aussi aux tremblements de terre.

En réalité, ces mortiers contiennent des nanocristaux aux propriétés antimicrofissurantes. On supposerait que ce soit un des éléments clés de la longévité des édifices romains, tels que le Colisée et le Panthéon.

Retrouvé dans la coupe de Lycurgue, les Romains mélangeaient autrefois de la poudre d'or et d'argent dans du verre qu'ils cuisaient. Sous l'effet de la chaleur, les atomes d'or et d'argent s'organisent de sorte à ce que la structure cristalline de taille nanométrique puisse absorber certaines longueurs d'onde. Selon la réfraction du produit à la lumière, une teinte particulière était observable : un rouge profond magnifique. Technique reprise par la suite par les verriers des cathédrales gothiques, la couleur Rubis a ensuite fait la fierté de Murano.

Premières publications concernant les nanotechnologies.

Norio Taniguchi, professeur à l'Université de Tokyo, emploie pour la première fois dans l'histoire le terme "Nanotechnologies". Ce vocabulaire sera par la suite popularisé, dans les années 1980, par K. Eric Drexler, ingénieur à l'Institute of Technology dans le Massachusetts.

Pour aller plus loin : Engins de création : l'avènement des nanotechnologies, K. Eric Drexler, Vuibert, 2005

La course à la découverte :

Les Américains sont les premiers à attribuer des financements conséquents aux nanosciences.

Suivi de près par les Européens puis les asiatiques, nombre de pays se mettent en quête de suivre la tendance.

 

Le prix Nobel est attribué à trois chimistes américains : Harold Kroto, Robert Curl et Richard Smalley, concernant la découverte des capacités d'auto-organisation des fullerènes (atomes de carbone), présents dans les nanoparticules naturelles.

Ken Donaldson et Günter Oberdörster sont les premiers à informer la population sur le risque nanotoxicologique de ces particules.

A l'époque, des études épidémiologiques et expérimentales ont été menées sur des particules encore mal identifiées mais pouvant toutefois impacter des professionnels (mines, ateliers de fabrication...), habitants (maisons, chauffages...) et l'environnement ( fumées d'usines, trafic et pollution...)

La France, quand à elle, investit dans C'Nano, un laboratoire grenoblois très performant, regroupant de grands pôles scientifiques dont le Minatec (centre international).

Grenelle de l'environnement :

France Nature Environnement demande l'organisation d'un débat public afin de trouver des compromis entre chercheurs, associations, industriels et pouvoirs publiques.

Contrairement à l'aboutissement d'une démocratie participatives, les débats n'ont conduit qu'aux enragements des militants et la persuasion des fabricants. Échecs et idées en suspens, voilà ce que l'on retient de ce Grenelle de l'environnement.

 

 

Alors que faut il penser des nanoparticules dans notre quotidien ? Et dans notre alimentation ?

 

Bien que de nombreux articles démontrent les risques encourus par leur consommation, la propagande ne fait que valoriser cet état d'esprit, au détriment des infinies possibilités qu'elles permettent !

Nous voici aujourd'hui avec suffisamment de recul et résultats de recherche pour nous faire nos propres opinions !

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