Nanoparticules
Les nanos dans les denrées alimentaires
Certains comme le E171 (le dioxyde de titane) font référence à un additif utilisé à l'échelle microscopique. Celui ci désigne un colorant blanc dont sa présence figure sur l'étiquetage du produit alimentaire le contenant.
Toutefois, un même nom peut désigner aussi une nanoparticule à l'échelle nanoscopique.
Un acronyme qui ne précise pas toujours de quoi il s'agit !
Souvent associés à d'autres additifs pour des effets synergiques et permettre de réduire les quantités utilisées (bonbons dragéifiés/ glaçages encore plus blancs), les nanoparticules alimentaires présentées dans cet articles sont également utilisées dans les dentifrices, cosmétiques, papeterie et tout autre secteur dans l'industrie.
Un individu (même un enfant) absorbe en moyenne :
Aux Etats Unis : de 1 mg à 3 mg/kg de poids corporel et par jour.
Le Royaume Uni qui est le plus exposé, peut ingérer jusqu'à 6 mg /pc/jour en moyenne
Tous les additifs alimentaires ne contiennent pas des nanoparticules !
Tableau des nanoparticules et leurs propriétés dans les produits alimentaires :

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“L’innovation est une alliance entre recherche, marketing, instinct, imagination, produit et courage industriel.”
Antoine Riboud
Risque du dioxyde de titane et des nano-argents :
Les nanoparticules peuvent être inhalées (voie respiratoire), ingérés (voie digestive) ou pénètrent dans l'organisme par voie cutanée. Lors de l'inhalation, les nanoparticules peuvent s'accumuler dans l'appareil respiratoire, dont notamment les poumons, et ainsi engendrer un processus inflammatoire.
Les effets toxiques des nanoparticules dépendent de leur nature chimique, de leur taille, de leur forme, et de leur degré d'agglomération. Dès 2006, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a classé le dioxyde de titane comme étant « cancérigène possible pour l'Homme », lorsqu'il est inhalé.
Plusieurs études, réalisées sur des animaux (rats), ont montré que l'inhalation de ces nanoparticules avait des effets biologiques néfastes tels que troubles immunitaires, cytotoxique, génotoxique et fibrotique. Précisément, une étude sur des rats effectuée par les chercheurs de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), dont les résultats ont été dévoilés en Janvier 2017, a mis en évidence que les nanoparticules de dioxyde de titane avaient un effet nuisible sur le système immunitaire et sont potentiellement cancérogènes.
L'Institut de veille sanitaire (InVS) a mis en place, en 2015, une étude de surveillance épidémiologique, appelée EpiNano, afin de suivre sur plusieurs années l'état de santé d'un groupe de travailleurs exposés aux nanoparticules de dioxyde de titane et aux nanotubes de carbones.